Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Premières impressions, problèmes d’expression

Je suis, je crois la plus à l’Est de nous tous (et pas complètement à l’Ouest pour une fois!).

 

Vienne, Vienne, belle capitale que voilà. 10 jours passés et je n’ai toujours pas acheté, ni assiette pour manger, ni feuille pour écrire. Faut dire que les cours n’ont pas encore vraiment commencé.

 

24 septembre, j’atterris donc  en Autriche sous une chaleur digne d’un début d’été. Très vite, les premières difficultés se font sentir, la « barrière de la langue » n’a jamais été aussi visible. Et là, première constatation : par pitié, ou pour montrer qu’ils savent faire, lorsque vous posez une question à un Autrichien, faisant étalage de votre plus bel allemand (c’est-à-dire  3 mots qui se battent en duel et dont la prononciation incertaine vous pousse aux pires absurdités) … ils répondront en anglais.

 

 Et du coup, c’est quand qu’on progresse ?

 

On y vient. Première semaine de visite et d’errance dans la ville, inscriptions à l’université plus compliquées qu’un DS de maths du 1e semestre de 2A, des dédales, une université qui s’étale sur  tout un quartier… Par chance, Vienne est une très belle ville. L’opéra, le théâtre, et de nombreux musées se situent à quelques pas de l’école, offrant tout les jours le dilemme cours/distraction artistique, et  de nombreux bâtiments anciens promettent un cadre de vie agréable pour les mois à venir.

 

Et les rencontres ont commencé.

 

Grâce au Buddynetwork, organisme responsable de l’intégration des Erasmus, et à travers quelques évènements, j’ai pu rencontrer des personnes issues de tout l’Est : Bulgarie, Serbie, Russie, Iran, Turquie… mais aussi d'ailleurs : des Suisses, des Espagnols et des Suédois... Et ces gens-là savent parler allemand. Pas de pitié pour nous, les premières difficultés passées, on se prend au jeu des gestes et du vocabulaire hasardeux. Et on progresse, vite. L'allemand devient plus facile, l'anglais en deviendrait presque délicat.

 

Et les Autrichiens dans tout ça ?

 

Ils parlent vite, trop vite. Leur accent rend les choses encore plus compliquées. Ils roulent très vite, dans des voitures de grandes marques, Audi, Mercedes… Attendant sagement au passage piéton le feu vert sans jamais traverser avant (malheureux, c'est passible d'amende!), vous en voyez 15 passer, commencez presque  à vous y habituer, et tout à coup une calèche surgit de nulle part, tirée par 2 chevaux. Et à nouveau derrière la valse des BM. Les Autrichiens ont de grosses voitures, mais ne savent pas se garer avec. Pas grave, la voiture attire l’œil. Les couleurs de cheveux aussi, c’est pourquoi ils n’hésitent pas à les teindre en bleu ou vert incroyablement flashy. Et pas seulement les jeunes. Promis, j’essaie de prendre une photo de la madame de plus de 60 ans qui rôde en bas de chez moi, dame aux cheveux rouges et hérissés tels ceux de Cruella après une décharge électrique. Et puis je sais pas s'il y a un évènement spécial ou c'est si la version "tenue à l'aise style jogging" autrichienne, mais j'ai vu plein de femmes en robes traditionnelles au tons roses et rouge cette semaine...

 

Bientôt, une description de la ville avec des photos. Bientôt le côté ville d'art, de musique et de spectacles prendra le dessus. Bientôt les premières larmes après les cours incompréhensibles en allemand. Bientôt les premiers voyages. Pour l'instant, l'aventure ne fait que commencer.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :